L’hydrogène est indispensable dans de multiples industries, telles que la chimie, la pétrochimie, les raffineries, les aciéries, les cimenteries, les textiles et la production d’engrais, avec une demande annuelle d’environ 900 000 tonnes [source : Ministère de la Transition écologique]
À l’avenir, son rôle sera d’autant plus crucial en tant que vecteur énergétique clé, avec des applications diverses comme carburant, chaleur, moyen de stockage d’énergie,etc. Un avantage majeur de l’hydrogène réside dans sa combustion avec le dioxygène (O2), libérant un pouvoir énergétique supérieur à certains hydrocarbures et ne générant que de l’eau, ce qui signifie zéro émission de carbone.
Même s’il se trouve naturellement dans des puits naturels ou dans les océans, la production d’hydrogène est nécessaire pour répondre aux besoins de l’industrie et de la mobilité. Actuellement, la plupart de l’hydrogène provient de sources fossiles (90%), utilisant des méthodes émettant du dioxyde de carbone. Cependant, des méthodes de production d’hydrogène décarboné et renouvelable émergent, ouvrant la voie à la décarbonation des industries et à de nouvelles opportunités, notamment dans les domaines du transport et de la valorisation des énergies renouvelables.
Depuis 2020, l’Union Européenne et la France ont mis en place une stratégie de développement de l’usage de l’hydrogène. La France est d’ailleurs l’un des pays à avoir identifié dès 2018 le potentiel de l’hydrogène, pour concilier action climatique et ambition industrielle. L’objectif est de devenir l’un des leaders mondiaux de l’hydrogène décarboné, en tirant parti de l’association entre le parc nucléaire et les énergies renouvelables françaises, ainsi que du potentiel industriel pour la production d’hydrogène décarboné.