Bioeconomy For Change a accueilli, depuis juillet 2022, 5 nouveaux adhérents au sein de son écosystème d’innovation. La parole à nos nouveaux membres !
La parole à…
Arnaud RENTENIER, Directeur – Appui aux entreprises et Innovation de Lorient Technopole (AudéLor) :
« Nous avons découvert le réseau B4C par réseau de proximité, très récemment. Nous avons rapidement identifié que les thématiques et expertises de B4C pourraient être un apport précieux pour de nombreux projets et entreprises innovantes de notre territoire. Nous constatons en effet toujours plus de projets portés sur le développement durable, qui amènent des réflexions nouvelles sur des procédés industriels ou des matériaux par exemple. Le professionnalisme, les services et l’organisation de B4C nous ont convaincus d’y adhérer. L’outil de veille Tremplin est un outil qui nous a immédiatement le plus attiré ; sa richesse de contenus et son ergonomie a permis de compléter utilement des analyses techniques et des veilles marché/technologie pour des projets accompagnés. L’annuaire des adhérents présente une grande variété d’entreprises industrielles ; c’est une vraie opportunité à notre sens de créer des liens avec un nouvel écosystème et de nouvelles entreprises : nous avons hâte de participer aux événements de B4C ! L’opportunité d’offrir une adhésion gratuite pendant un an aux startups que nous accompagnons est très intéressante. Nous n’imaginions pas la diversité des expertises présentes du réseau B4C ni la richesse de ses adhérents et services. Ces points ont été clés pour convaincre notre conseil d’administration d’accepter notre adhésion. L’ensemble de ces ressources nous semble des outils efficaces et utiles pour accompagner les projets de transition sur notre territoire. »
À propos de Lorient Technopole (AudéLor) :
Lorient Technopole accompagne les entreprises innovantes et les porteurs de projets innovants, sur Lorient et l’Ouest du Morbihan. Ses missions sont :
– Identifier des projets innovants portés localement, et les soutenir sur toutes leurs phases : l’idée, le ciblage, la conception, le développement, l’implantation et l’industrialisation.
– Animer, toute l’année, la vie économique du territoire par des événements dédiés à l’entrepreneuriat pour acquérir des compétences et développer son réseau : Ateliers avec des experts métier, Conférences, Rencontres BtoB.
Lorient Technopole accompagne chaque année près de 120 projets d’innovation, dont une douzaine de création, pour lesquels Lorient Technopole mobilise en moyenne 3,2M€ de financement.
Deux pépinières d’entreprise, d’une surface globale louable de 2 000 m², hébergent 25 entreprises innovantes. Situé au Parc Technologique de Soye, ces entreprises bénéficient des compétences de 2 centres techniques, dans un environnement remarquable. En 2020, Lorient Technopole a ouvert N°4 le premier Fablab du Pays de Lorient, sur une surface de 100 m² ; ce fablab a la particularité de mettre à disposition un cube de Réalité Virtuelle.
Lorient Technopole est membre fondateur de l’association des 7 technopoles bretonnes qui fédère plus de 1 200 adhérents sur l’ensemble du territoire breton et accompagne chaque année la création d’environ 80 nouvelles entreprises innovantes. La fédération gère collectivement l’incubateur régional Emergys, le programme d’accélération Booster Bretagne et un dispositif d’émergence Deep Tech Bretagne.
Lorient Technopole est financée par Lorient Agglomération et la Région Bretagne.
Filières d’expertise :
- Nautisme & Matériaux
- Numérique & Électronique
- AgroMer & AgroTerre
- Construction navale & Energie Marine
- Éco-Activités & Énergie
La parole à…
Nicolas Sbirrazzuoli, Responsable de l’Equipe Matériaux et Polymères Eco-Compatibles (MAPEC) de l’Institut de Chimie de Nice (ICN) :
« L’équipe MAPEC travaille sur la synthèse et la caractérisation de polymères biosourcés et/ou éco-compatibles, sur la valorisation de la biomasse terrestre et marine n’entrant pas en compétition avec l’alimentation, ainsi que sur la valorisation des co-produits de l’industrie et des bioraffineries. Ces thématiques sont donc en lien direct avec celles du réseau Bioeconomy For Change. L’adhésion de notre équipe à B4C est pour nous l’opportunité de rejoindre un réseau qui nous permettra de rencontrer et d’échanger avec de potentiels partenaires socio-économiques travaillant dans ces différents domaines. En tant que Laboratoire universitaire notre objectif est de pouvoir collaborer avec de nouveaux partenaires industriels, avec le projet de partager et d’améliorer nos diverses expertises, de monter des projets de recherche innovants, afin de trouver de nouvelles solutions pour un développement plus durable. »
À propos de l’Institut de Chimie de Nice (Université Côte d’Azur) :
L’Institut de Chimie de Nice (ICN) est situé dans le parc historique Valrose, au centre de Nice, France. Depuis 2012, c’est une unité mixte de recherche (UMR 7272) rattachée à Université Côte d’Azur (UCA) et le CNRS. L’ICN compte 50 permanents et 60 doctorants et post-doctorants, soit un total de 110 personnes.
L’institut mène des recherches tant fondamentales qu’appliquées dans les domaines de la chimie analytique, de la chimie moléculaire, de la chimie supramoléculaire, de la chimie médicinale, de la chémobiologie, de la catalyse homogène et hétérogène, de la radiochimie, de la modélisation moléculaire, et de la chimie des polymères biosourcés, notamment de l’analyse thermique et physique des polymères.
L’institut est organisé en quatre équipes de recherche, l’équipe Matériaux et Polymères Eco-Compatibles (MAPEC) est coordonnée par le Pr. Nicolas Sbirrazzuoli. Cette équipe travaille depuis 2004 sur la synthèse et la caractérisation de polymères biosourcés et/ou éco-compatibles, sur la valorisation de la biomasse qui n’entre pas en compétition avec l’alimentation, la valorisation de co-produits de l’industrie et des bioraffineries (lignine, humines, cellulose, liège), des déchets de l’industrie agroalimentaire (marc de café, écorces d’agrumes, noyaux d’olives, coquilles de noix de cajou), de l’agriculture (résidus de canne à sucre, paille, rafle de maïs) et de l’exploitation des forêts (écorces, liège).
Au-delà des avancées scientifiques, les bénéfices de ces travaux sont la réduction de notre dépendance au pétrole par l’exploitation de ressources renouvelable à l’échelle humaine, la diminution des émissions de CO2, la promotion d’une transition vers une chimie verte (substitution de composés toxiques), la promotion d’une économie circulaire et biosourcée, une augmentation de la compétitivité de nos entreprises par la transformation de co-produits de l’industrie en produits à plus haute valeur ajoutée et la création d’emplois non délocalisables.
La parole à…
Emmanuel Petiot, Directeur Général, Business Unit – Vegetable Oils de Olvea :
« L’ambition d’OLVEA est d’associer sa performance à son engagement en faveur du développement durable. Aujourd’hui plus que jamais, le Groupe s’attache à accélérer son changement et à être un acteur de la transition environnementale et sociale. L’adhésion au réseau Bioeconomy for Change (B4C) est un véritable levier de mise en relation avec de potentiels partenaires, acteurs de la filière, de la recherche et de l’industrie. C’est donc tout naturellement que nous avons souhaité rejoindre ce réseau, dans l’objectif de partager et d’envisager collaborer sur des projets d’innovation aux côtés d’industriels engagés et porteurs de projets. OLVEA s’engage pour l’Homme et la Nature. »
À propos d’Olvea :
OLVEA est un Groupe familial implanté à Fécamp (Normandie) depuis 1929. Son activité initiale était alors le commerce des huiles de foie de morue, lié à l’activité du port de pêche de Fécamp, d’où partaient les Terre-Neuvas.
Le Groupe compte aujourd’hui 12 filiales et près de 300 collaborateurs à travers le monde. Il est devenu l’un des fournisseurs de référence d’huiles végétales et de poisson, destinées à la nutrition et à la cosmétique.
Depuis près de 15 ans, OLVEA a fait le choix de développer des filières de production durables et totalement intégrées dans les pays sources des matières premières, afin de participer à leur développement et d’améliorer son impact environnemental.
En 2018, OLVEA a également construit sa propre unité d’éco-raffinage d’huiles végétales et d’huiles de poisson, OLVEA Green Technologies, implantée en Normandie. Cette nouvelle usine nous permet d’être plus flexible et réactif, tout en valorisant un processus de transformation plus respectueux de l’Homme et de la Nature.
Engagé dans le Pacte mondial des Nations Unies, OLVEA contribue quotidiennement à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies. Au travers de ses activités et des différents fonds qu’il soutient, le Groupe participe activement à 16 des 17 ODD. Distingué par la médaille Platinum d’EcoVadis, OLVEA confirme son exemplarité en matière de RSE et fait désormais partie du top 1% des entreprises les plus engagées et performantes en termes de durabilité.
La parole à…
Jeanne Baudevin, Co-founder et CTO de Fungu’it :
« Nous avons découvert le réseau B4C à l’occasion d’une formation sur la fermentation organisée par le réseau. Etant au début de notre développement, nous avons choisi d’adhérer à B4C car il était important de développer notre réseau afin de s’entourer et de rencontrer les personnes les plus compétentes pour nous aider dans notre projet. B4C propose et facilite les mises en relations et organise de nombreux événements de networking qui sont toujours des moments d’échange importants pour nous. Fungu’it est encore une petite structure qui se fait connaître petit à petit et le réseau B4C nous aide à promouvoir nos actions auprès de différents acteurs de l’industrie agroalimentaire et investisseurs. Nous étions également intéressés par les outils de recherche mis à notre disposition ainsi que les veilles d’appel à projets réalisées par le réseau. »
À propos de Fungu’it :
Fungu’It est une jeune start up qui a pour ambition de réconcilier notre alimentation, notre santé et celle de la planète. Comment ? En aidant les marques d’alternatives végétales à proposer des produits plus sains, plus respectueux de la planète et accessible au plus grand nombre. Pour cela, Fungu’It propose un nouvel ingrédient riche en protéines issu de la fermentation de champignons sur des coproduits agricoles en milieu solide.
Traditionnellement utilisé en Asie et notamment pour la fabrication de miso, ce procédé permet de transformer un substrat solide grâce au développement de microorganismes.
Ce process est particulièrement respectueux de l’environnement par sa faible consommation d’eau et d’énergie et pour aller plus loin dans la réduction de l’impact environnemental, Fungu’It revalorise des coproduits agricoles comme substrat de fermentation.
Au cours de la fermentation, le microorganisme va métaboliser le substrat pour se développer, former du mycelium et apporter de nombreux nutriments bénéfiques pour la santé (fibres, minéraux, vitamines…). A l’issue de la fermentation, la biomasse formée par les champignons et le substrat est entièrement utilisée pour fabriquer un super ingrédient enrichi en mycoprotéines avec des propriétés texturantes à destination des industriels de l’agroalimentaire.