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Alysophil veut inventer la chimie du 21e siècle

Créée en 2018, la société Alysophil s’est fixée pour objectif de proposer une nouvelle approche de l’industrie chimique qui combine procédés en flux continus et intelligence artificielle mise en oeuvre dans des micro-usines.

La chimie, Philippe Robin est tombé dedans quand il était petit « à 11 ans, j’ai été fasciné par mes premières manipulations de chimie. » Depuis, la passion ne l’a jamais abandonné. « Après plusieurs années dans l’industrie chimique traditionnelle, de responsable de labo à président de sociétés pour de grands groupes, j’ai constaté que l’industrie chimique était confrontée à de plus en plus de contraintes techniques, réglementaires, sécuritaires, budgétaires… De plus, il fallait toujours faire plus en dépensant moins… Nous étions confrontés à des injonctions paradoxales. » Qu’à cela ne tienne, Philippe Robin décide de se lancer dans sa vision de la chimie moderne, « en repartant d’une feuille blanche. » A la chimie industrielle traditionnelle, Philippe Robin oppose des procédés en flux continus « qui nécessitent des installations plus petites et permettent de travailler sur des volumes moins importants. C’est un gain en terme de sécurité, d’empreinte environnementale, de coûts d’investissement et d’exploitation. C’est sur ce principe qu’est née Alysophil avec le rêve de trois amis devenus associés : Jacques Jacquet, Luc Brunet et moi. »

Grâce à son ami et associé Luc Brunet, passionné d’intelligence artificielle, Philippe comprend également le potentiel que représente l’utilisation de l’IA dans le processus de développement de nouvelles molécules. « Au départ, je lui ai demandé de concevoir une IA capable de prédire les odeurs de nouvelles molécules… Il a réussi. Nous avons donc bâti notre stratégie autour de ces deux piliers que sont les procédés en flux continus et l’IA. » C’est ainsi qu’ils développent AlchemAI, « un outil d’aide à la décision. L’IA génère de nouvelles molécules et prédit leurs caractéristiques physico/chimiques (odeur, densité, toxicité…). C’est un outil d’investigation efficace qui restreint le champ des molécules à synthétiser à celles qui répondent aux propriétés recherchées. C’est un gain de temps énorme qui entraîne une réduction importante des coûts de conception. »

Pour Philippe Robin, l’avenir de la chimie n’est plus aux sites géants de production, « chez Alysophil, sur le principe de ces deux piliers que sont la chimie en flux continus et l’intelligence artificielle, nous développons des micro-usines de production rendues autonomes grâce à l’IA. Nous proposons à nos clients nos unités de production compactes ChemPocket, installées dans des containers de type maritime, au plus près de leurs sites de production,  C’est un changement total de paradigme ! Une petite révolution dans le monde de la chimie moderne. »

POURQUOI ADHÉRER À B4C ?

« Nous avons adhéré en 2020, très vite après la création d’Alysophil. Aujourd’hui, 50% de nos travaux R&D partent de molécules biosourcées. C’est un choix. B4C représente pour nous d’importantes ressources en informations, en compétences, et un vivier de potentiels partenaires pour développer des projets communs. Nous apprécions particulièrement les événements que sont Bioket et les 24h de B4C. »  

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