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IAR partenaire du projet ALPO : vers de nouveaux (bio)plastiques à haute valeur ajoutée

IAR partenaire du projet ALPO :

vers de nouveaux (bio)plastiques à haute valeur ajoutée

Le projet ALPO vise à concevoir de nouveaux (bio)plastiques à haute valeur ajoutée en vue de renforcer, voire de créer, de nouvelles activités économiques pour les PME et grandes entreprises présentes dans la zone transfrontalière FWVL. Plus spécifiquement, des nouvelles briques de construction (monomères, etc.) et des bioplastiques correspondants seront développés à partir des microalgues, matière première renouvelable. Les nouveaux grades en bioplastiques, spécifiquement des polyesters et des revêtements multifonctionnels développés, pourront trouver des perspectives de développement fortes, notamment dans des secteurs d’activités industrielles présents dans la zone INTERREG (textile, automobile et biomédical). En collaboration avec le portefeuille GoTo3S et les pôles de compétitivité (pôles IAR, Greenwin, POM, PCG, AQUIMER) comme partenaires associés, le projet ALPO s’appuie sur un consortium multidisciplinaire, à savoir l’Université de Mons (chef de file, Wallonie), l’Université de Lille 1 (Hauts de France), l’Université de Reims (Grand-Est), AgroParisTech (Grand-Est), l’Université de Gand (Flandre Orientale) et KU Leuven campus Kortrijk (Flandre Occidentale).

Secteurs industriels visés

Les groupes industriels visés seraient donc intéressés de près ou de loin aux matériaux biosourcés au départ de cultures micro-algales, correspondant, dans un premier temps, aux applications citées ci-dessus mais également à toutes autres applications liées à ces mêmes biomatériaux (polysaccharides, lipides, antioxydants, etc.), voire à l’analyse du cycle de vie (aspects écologique et économique) menée par un de nos partenaires.

Résumé de l’avancement

Les premières étapes techniques de UMons, AgroParisTech et KULAK ont consisté à définir les types de microalgues et d’en étudier leur production préliminaire, à extraire les premières fractions, notamment des huiles pour le développement de revêtements fonctionnels au départ de celles-ci, voire leur modification chimique pour la synthèse de polyesters tels que l’acide lévunique. A travers l’Université de Gand et sur base du marché des matières premières végétales, les microalgues ont également fait l’objet d’une étude sur leur diversité, les moyens de production à travers le monde, leur récolte, leur transformation et les produits dérivés. Des études sur les polyesters et polyphénols, parallèlement à ULILLE et UGENT, ont également été réalisées.

Prochaines étapes

A l’heure actuelle, la recherche porte sur de multiples caractérisations liées :

  • aux antioxydants issus des cultures micro-algales : caroténoïdes ? Polyphenols ?
  • aux monosaccharides issus des fractions extracellulaires
  • aux micro-algues elles-mêmes : évaluation du stress d’azote dans le photosystème cyanobacterien

Mais également sur l’optimisation de la synthèse de monomères issus des cultures micro-algales et des essais de polycondensation.

Plus d’infos – Meer info

http://www.gotos3.eu/fr/projecten/alpo

http://website.team-doo.com/project/alpo/

 

Newsletter N°1 – Nieuwsbrief N ° 1

http://www.gotos3.eu/fr/nieuws/point-davancement-du-projet-alpo

 

IAR Projets :

Depuis 2005, IAR soutient les porteurs de projets innovants et collaboratifs de R&D dans leurs phases de montage, de suivi et de réalisation. Les retombées de ces projets commencent à porter leurs fruits et des produits biosourcés apparaissent sur les marchés : boissons aux microalgues, produits sucrants n’augmentant pas la glycémie, lubrifiants évaporables… La moitié des projets IAR a débouché sur la création de technologies clefs. Ces technologies du futur sont importantes pour le développement de la France puisqu’elles apportent un avantage compétitif : un gain environnemental associé à un gain économique.

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